Modifié le 05/02/2024

L’H.I.H.L. est un établissement public créé le 1er janvier 1998, par la fusion des trois Hôpitaux de BELLAC, LE DORAT et MAGNAC LAVAL.

Le projet de fusion en un établissement public de santé intercommunal fut décidé par les conseils d’administration respectifs des trois établissements en juin 1997. La finalité était de réaliser, à terme, la fusion des trois hôpitaux locaux dans un établissement public intercommunal destiné à développer une réponse sanitaire de proximité pour la population du nord de la Haute – Vienne

Le site de JOLIBOIS situé 4, avenue Charles de Gaulle à BELLAC fut fondé au XVIème siècle, suite au legs de Martial GALLICHER, chanoine de Notre - Dame de Paris. Un testament daté de l’année 1530, permettra à sa famille de faire construire un Hôpital à BELLAC (sa ville natale), pour les pauvres et les nécessiteux. A l’origine, les soins étaient prodigués par des religieuses appelées « gardiennes », Elles étaient sous la direction des Dames de la charité de la paroisse qui se faisaient un devoir de veiller et de diriger à tour de rôle le personnel de la maison. En Novembre 1713, les sœurs de l’Union Chrétienne de POITIERS eurent l’autorisation du Roi Louis XIV de fonder une communauté à BELLAC et vinrent remplacer les sœurs de la charité. A partir de cette date, les pauvres n’y furent admis qu’avec une autorisation d’un des administrateurs. Fin 1816, les locaux ayant été jugés trop exigus, insalubres et mal situés, la Commission Administrative pensa qu’il vaudrait mieux déménager. Pour se faire il fit appel à la générosité publique pour recueillir les fonds nécessaires à l’achat d’une maison possédant cour, jardin, prés et terres labourables à l’une des extrémités de la Ville. Le 14 Octobre 1819, trois des Filles de la Sagesse, deux religieuses et leur supérieure vinrent prendre soin des malades du nouvel hospice de BELLAC. Elles étaient six en 1840, huit en 1851, dix en 1878, douze en 1880 et quatorze en 1890. Depuis l’arrivée des sœurs, l’hospice bénéficiait des revenus payés par les élèves de l’école de jeunes filles, assurée par les religieuses. Ces revenus ainsi que les dons de bienfaiteurs permirent à l’Hôpital d’acheter des terrains et des bâtiments qui purent être rénovés afin d’assurer son développement. Au fil des années le nombre de patients civils et militaires ne faisait qu’augmenter et, en 1835, Monsieur Victor TRUMONT fut nommé chirurgien. En 1861, l’Hôpital comptait 47 lits, en 1880, 49 lits. En, 1875, une garnison militaire vint s’installer à BELLAC, l’Hôpital civil fut différencié de l’Hôpital militaire. Suite à l’accroissement du nombre de patients le Docteur MEREAU, médecin attaché à l’hospice, fut secondé par le Docteur VETELAY, le 6 mai 1876. En 1879, le bataillon de Chasseurs à pied fut remplacé par le 138ème Régiment d’Infanterie, dont le dépôt était à MAGNAC LAVAL.

Le site La Josnière situé 9, avenue de la Josnière à LE DORAT était au Moyen-Âge un Hôtel Dieu, « établi en hôpital charitable » au XVIIème siècle recueillant les pauvres, pour devenir Hôpital Rural dans les années 1960.

A l’origine, l’Hôpital n’était pas situé à cet emplacement, et c’est suite au legs du Marquis François de la Josnière, qu’en 1753 l’Hôpital fut transféré à l’endroit où il se trouve aujourd’hui.

De 1950 à aujourd’hui, l’Hôpital a vu ses locaux se modifier avec la construction d’une maternité transformée en 1974 en service de Médecine « clinique Saint Geneviève », de l’unité de Soins Normalisés et la restructuration de la Maison de Retraite et des locaux administratifs.

Le site BEAUSEJOUR situé 8, avenue George Sand à MAGNAC-LAVAL fut fondé par l’union de deux hôpitaux très pauvres, le 2 Septembre 1695 s’agissant du premier établissement. Le 9 Octobre 1712, Mademoiselle Madeleine POUTE DE FORGES fonde avec huit compagnes la Communauté de l’Hôtel – Dieu, et fait don par acte le 21 Novembre 1710 de sa fortune et d’un domaine situé Bourg Saint – Priest, plus un autre domaine sur MAGNAC LAVAL. En 1707 et 1708, les administrateurs de l’ancien Hôpital avaient acheté deux petites maisons et un jardin, mais ne les avaient pas payés. Madeleine POUTE DE FORGES les paya en 1710, et fit bâtir une chapelle à ses frais.

Ce nouvel établissement avait pour vocation de soigner et nourrir les pauvres malades et d’éduquer les jeunes filles. Chaque religieuse qui entrait à la Communauté apportait une dot qui ne devait pas être inférieure à 3000 livres.

En 1740, il est noté que les dames hospitalières (les religieuses) ont acheté quatre domaines appelés de Lamothe, commune de Tersanne. L’Hôpital a été reconstruit à neuf ainsi qu’un pensionnat et devint une sorte de maison mère. La révolution épargna l’Hôpital et sa Communauté de la confiscation des biens, les religieuses furent exilées.

En 1738, un an après la constitution définitive de la Communauté, des religieuses sont envoyées à BOURGANEUF, BENEVENT et CHALAIS. En 1823, Monsieur de PERIGORD, Curé d’ORADOUR SUR VAYRES, fait une donation à l’Hôpital de ROCHECHOUARD à condition que les religieuses desservant cet établissement dépendent de la supérieure de MAGNAC LAVAL, décret royal du 11 Août 1824.

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